myel ~anachronism

version 8

Une incohérence à régler d’urgence

Faire le point. Avec mes yeux qui divergent n’est décidément pas chose aisée. Les doigts gelés hésitent à tapoter, je les encourage frottement. Il reste, le mode crise douce et sa glissade sur page blanche qui n’a besoin ni de clarté d’esprit, ni d’énergie pour fonctionner.

Pour dire les choses, je me sens coupable d’enthousiasme et c’est un nouveau nouveau piège. J’ai peur de froisser, ou de devoir m’emprisonner, finir éteinte. La réalité a dépassé mes attentes, en suis-je responsable ? Et si certains de ses mots (ré)sonnent façon accord parfait, que puis-je faire ? Me cacher les oreilles, éteindre le son, résister à l’envie de les parcourir ? Je suis privée de dessert parce que l’éclair au café m’a fait un sourire, comme une petite fille incomprise mais sans chambre à soi pour s’isoler et crier.

Son image du paradis a été une réponse parfaite, j’ai pensé “oh le génie” et me suis inclinée poétiquement. Mais je n’ose même pas en parler. Comme un nouveau tabou sans raison qui se tienne debout.

J’ai froid et faim, comme avec un mur dedans ; je me cogne sans cesse et laisse tout tomber. Dans la nuit j’ai perdu mon avis, à peine forgé sur le sens de la vie : tout est trop sérieux à mon goût, rien n’est assez fou pour ma folie, même pas mes propres agissements. Les regards ne brillent pas assez, est-ce grave Mme l’ Orthoptiste ? De voir toutes les routes barrées sans savoir quel panneau enfoncer ?

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