myel ~anachronism

version 8

2011 06 29 Soldes, un joli petit rose qui était trop étroit

Vingt-trois ans et je me mords les dents

Vingt-trois ans et toujours voyante. J’aurais pas dû lancer, de prémonition façon je dis, ça je dis rien. Ma peau en cette journée de soldes risque de ne supporter que de la lingerie. Parce que je prémonie toujours vrai. Et que cela fait un peu peur quand je m’en aperçois (mais j’ai peur de tout, note pour plus tard).

A l’aller (à pieds) je pensais, avoir toujours fait partie de ces “pas rassurées avec leur corps”, un peu gauchères, qui ne savent pas habiller leurs courbes. Mais j’ai perdu quinze kilos depuis le lycée (sans faire exprès, on y reviendra peut-être). Et ça me fout la trouille du diable parce que je ne ressens pas la différence. C’est pas vrai, c’est pas plus facile. Parce que mon buste est toujours en forme de cœur, généreux, et mes jambes trop courtes. Parce que j’ai toujours envie de me grimer en poupée, le chaperon rouge tatoué sous le pied.

Au retour (à pieds et sans bretelles) avec ma lingerie j’étais belle. Pas plus avancée, catastrophée même. Parce qu’on ne trouve pas sa place dans le monde en Freya, Chantelle, Darjeeling ou Fantasie (quoique). Il faudra bien un jour s’enrober, se bustier, se talonner, se pantalonner.

Le vrai déballage de butin aura lieu plus tard pour ne pas gâcher la surprise au pragois, et sûrement dans un lieu blog plus approprié (on reparlera de la schizophrénie plus tard on a dit). Juste que, je n’ai pas acquis celui de la photo-cabine même s’il était craquant.

2011 06 29 Soldes, un joli petit rose qui était trop étroit

2011 06 29 Soldes, un joli petit rose qui était trop étroit

Vingt-trois ans n’est normalement pas un âge auquel réacquérir un promeneur musical ;  je ne régresse pas je stabilise. Reculer pour mieux avancer, c’est le principe de l’élan quoiqu’on en dise. Je pense, qu’il est dommage d’être si exclusif et que mes oreilles doivent se rouvrir un peu. Parce que depuis 2008 ; j’ai vraiment 4 3 2 1 groupe qui me touche. J’aime, les femmes qui s’agitent et se calment en anglais, et les hommes magiciens des notes et de la langue française, si vous avez des idées à m’insuffler…

Vingt-trois ans et j’ai donc désormais un dictaphone dans la poche. J’écris toujours énormément en marchant. J’oublie toujours énormément en marchant. J’aurais maintenant le choix : coller à mon siège ou affronter ma propre voix en pointillés. C’est peut-être aussi la soigner.

Vingt-trois ans (je radote mais c’est pour mieux imprimer) et je file cacher mon trésor en valise, demain les yeux se posent à Prague. Première incursion à l’est, j’ai tellement pas peur du sud, mais l’est. C’est la direction des fées dans mon imaginaire.

Attention, bientôt j’inaugure la section “les parisiens ont la tête-en-l’air”, le feuilleton photo de l’été. Mais quel suspens !

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