“Bonjour, c’est moi le refrain…” aaah comme il m’agace ! En bonne fille j’accuse les hormones criant “tombe” à chaque reprise de pilule. Ou de toute autre mode de contraception, mais mon esprit de contradiction souffla ce mois qu’il valait mieux revenir aux classiques, plutôt qu’être tendance. Chez la plupart des femmes les sautes d’humeur sont la semaine pendant, chez moi c’est juste après… Ou j’accuse à tort et ne voici là qu’une coïncidence… Ou c’est justement les “saute” qui retombent, comme un soufflé loupé d’avoir été sorti trop tôt.

J’écris donc un peu pour lutter, contre le refrain qui assomme, et balance dans le vide. J’ai désormais huit petits morceaux d’expérience dans le laboratoire, 120 paragraphes jetés sans réfléchir, puis triturés, relus mille fois, titrés, retitrés, ajustés, mais pas encore achevés.

Je lutte de l’intérieur, mais la thérapie sera de sortir. Demain j’irai voir Vian, et l’Art de Rien, et une brocante. Ou mardi s’il y a trop de monde le dimanche à la BNF. Lundi ou mardi, selon demain, j’abandonnerai à nouveau mon capteur à images, sous peine de remboursement espérons : depuis une semaine il imprime, en haut de chaque photo un rideau noir. Comme si j’avais pas z’assez ouvert l’œil…