myel ~anachronism

version 8

Gaëlle Boissonnard

Les yeux qui brillent

Sans les trains, les mots roulent moins bien. Ou c’est une impression. Ou c’est le bruit du “vrai” clavier qui perturbe mes envies. Ou c’est surtout le fait de n’avoir pas écrit, de suite, la liste des bonheurs des dix jours dépassés qui m’inquiète et m’a exhorté, à créer un monde parallèle :

Les yeux qui brillent

Un lieu simple et léger, où graver des sourires sans chercher des questions, le pourquoi du comme ça, l’impact des comètes sur l’aile d’un papillon. Ce que je fais très fort ici.

Sauf que je n’ai pas pu y mettre, force de l’instant’ané, les joies donc des dix jours derniers. Elles méritent pourtant, au moins, une liste de de mémoire.

Gaëlle Boissonnard

Gaëlle Boissonnard

* Les tartines entre copines avec celle en escale depuis le bout du monde
* Trouver “Passer la frontière” d’Eté 67 à 8€ chez O’CD, avec la caissière qui ravive le souvenir d’une carte de fidélité
* S’étonner d’avoir croisé dans leurs rayons un album de Resistenz
* La très belle carte postale illustrée par Gaëlle Boissonnard enfin retrouvée chez la Sorcière verte
* Les senteurs “vacances” des trouvailles : monoï Hei Poa et beurre corporel à la coco chez The Body Shop
* Avoir mal aux pieds au point de presque s’acheter des chaussures (pas une joie, mais à noter)
* Un bain des heures durant dans une baignoire de taille, les cheveux monoïés, la peau douce en sortant
* L’imprévue soirée corsaire du vendredi, à la fraise, à la mangue
* Les heures de papote entre cousines qu’on a pas souvent l’occasion de vivre, la braderie de Lille en bonus
* Décollage à des dizaines de mètres le ventre vide ou presque
* Dîner à six avec dans chaque assiette de quoi nourrir l’ensemble
* Les aller-retours multipliés comme par magie alors qu’on est dimanche, histoire de ne pas reposer ses pieds
* Les heures de papote entre cousines qu’on multiplie sans les voir, à se montrer nos souplesses jusqu’à si peu dormir
* Déjeuner en douceur et toute simplicité
* Attraper un billet de TGV le jour même du retour, avec la crainte éphémère de finir tardive autour d’Arras
* Rentrer chez soi avec les papillons au ventre à l’approche de la bonne station
* Dépasser les doutes et décider d’avancer, même sans direction.

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