C’est drôle comme les rêves caricaturent, comme dans un rêve j’arrive à me dire ‘réveille-toi, c’est un cauchemard’, et comme à peine éveillée je ris de t’avoir dit non face au dragon..

Je pense comme j’écris, j’ai un livre dans la tête avec des milliers de pages blanches. Je sors dans le froid ; j’attache mes cheveux, je ne me maquille plus, je te porte au pouce. J’ouvre grand les yeux face au vent, je veux redécouvrir ce qui m’entoure, je tombe encore une fois sur elle. C’est étrange les bus.

Je pense comme j’écris, et ce sont les livres que je vais rejoindre. Pour passer le temps de ce soir et de demain, sans mon pc ni mon chez moi ; je me laisse me noyer dans les rayons de la médiathèque. D’abord je sais ce que je veux, Poupée Bella. Oui je suis une éternelle reliseuse, non je ne tourne pas en rond. Je me laisse tenter par trois autres, dont un camille laurens qui trainait à la mauvaise place [j'ai décidé de voir le destin partout, j'ouvre grand les yeux même sans le vent.] et deux d’auteurs inconnus pour le moment.. Je cherche un livre qui parlerait de moi.

J’emmène aussi, carnet, cahiers, mes vingt pages imprimées, bloc à dessiner. Je remplirai des pages pour combler le manque, jusqu’à retrouver l’équilibre.

Je n’ai plus de larmes j’ai trop pleuré ; je veux me battre un peu pour moi, sortir… J’ai envie qu’on me fasse rire..