Il y a un truc qui m’énerve et m’attire quand je lis Calaferte [en ce moment donc]. D’un coté c’est très ‘masculin’ [trop?] et je n’adhère pas trop, et de l’autre je continue à lire parce que juste là quand je ne m’y attends pas il colle des passages [voire juste un mot] où je me dis “mais il le fait exprès c’est pas possible!”
” Je me jetais sur les livres comme s’ils devaient nécessairement me livrer la clef de moi-même. Et la serrure avec.”
” J’en étais à peu près toujours au même point avec mes projets et moi-même. Ce qu’il est convenu d’appeler le point mort, pour aussi vivant que je fusse.”
“Rapidité déconcertante du temps inemployé. Il semble que la fatalité s’acharne à vous tenir dans l’inaction. Impuissance à se mettre au travail. Tous les prétextes sont bons pour repousser d’une heure encore la rencontre avec sa solitude.”
[note : faire attention aux gens autour de soi quand on lit dans le bus, sinon ça peut faire désordre. Quoique. ]

