myel ~anachronism

version 8

Laure de temps en temps

rentrer, paisible, après une bien piètre prestation sportive (fallait bien s’en douter). Descendre du bus presque involontairement, comme poussée de l’intérieur ; et donc aller aux nouvelles de ma ‘meilleure amie’ [et merde je déteste pourtant ces concepts].

Tu veux goûter?Des gateaux? ils sont trop bons, avec du chocolat. Non merci, je m’en veux déjà j’ai mangé un brownie ce midi. Ca va toi? Comme toujours. Ah! ne sors pas de chez toi le 10 ; je conduis! comme ça bientôt je pourrai venir te chercher en voiture. Oui tu viendras enfin chez moi, pour changer ; en même temps il n’y a qu’un quart d’heure à pied, c’est plus le coin de la rue mais bon. [bien sûr je raconte ce que je veux sur ce qu'on s'est dit, peut être bien que je passe sur Et l'école? toujours pareil, pas motivée. Moi l'année prochaine j'arrête. Hm moi j'en sais rien. Et les amours?] J’essaie d’arrêter de fumer! J’aime bien tes cheveux comme ça. Et si on laissait tout en plan et qu’on partait au bout du monde?
Se quitter, se promettre de s’appeler en sachant bien qu’il n’en sera rien. Tant mieux en un sens ; on se garde pour la prochaine fois.
Faire le reste du chemin à pied, dans le noir, les yeux tournés vers les étoiles [to the stars], les oreilles dans le quartier de la gare [cf radio]

ndp [note de bas de post] ; je retrouve la main qui écrit, les gestes du stylo plume sur le papier. J’aime, encore plus qu’avant.
ndp 2 ; s’attacher c’est toujours un peu s’inquiéter.

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