On m’a dit : “si tu as mal tu cries Marie”. C’est une bien drôle d’idée. Alors plutôt que d’appeler grande sœur qui est bien occupée, je peux aussi tenter de glisser quelques mots ici.
J’ai l’impression qu’il y a eu beaucoup d’accidents l’année dernière, mais aussi de bonnes choses, des moments fous. En relisant ce que j’ai écrit il y a un an je me sens bloquée même si j’avance. Je reste là. Mais j’avance. On avance.
Je suis seulement en train de lire Avant les hommes de Nina Bouraoui. Je préférais quand elle parlait de filles. Je préférais quand je parlais de filles. Au moins on pouvait discuter.
Personne ne saura m’ôter ceci : l’amour c’est se rencontrer chaque jour. Sans cet adage je serais 1000 fois reconvertie.
Je suis fidèle à Nina même si je n’aime pas tous ces livres. J’aime sans compter parce qu’il compte trop pour moi.

