myel ~anachronism

version 8

train fantôme

Trainer

Un rêve qu’on a entre les mains. Ce n’est même pas drôle. En tout cas pas pour moi. Je suis la reine insatisfaite, j’aime les rebondissements tragiques, et la magie inattendue. Clara me fait flipper parfois. Et je peste contre cette filliale toute puissante qui se croit permis d’être en maintenance jusque 6h30. Une veille de lendemain, ils ne se doutent pas que certaines personnes pourraient préparer un voyage.

Quatre mois que je peux monter dans un train les yeux fermés. Et je n’ai pas dépassé Paris. La honte. La honte sur mes rêves.

J’adore prévoir, imaginer. Je prépare tous les scénarios possibles de rebondissements dans ma tête. Mais pour les vivre, il faut savoir faire le premier pas. Là c’est plus difficile.

Attention, ne pas lire le pavé suivant, c’est un calcul personnel que j’ai eu envie de faire là tout de suite entre le premier train au départ de Lille et le dernier train revenant de chaque ville vers Lille le soir même. C’est d’une grande inutilité à moins d’avoir, comme moi, envie de passer dix heures à 300 à l’heure sur une journée, pour se perdre quelques heures dans une nouvelle ville. Cas dans lequel vous pourriez être un compagnon de voyage. Mais dommage, j’aime prendre le train seule.

Donc, ne pas lire ceci. Je peux passer sur une journée, et dans l’odre alphabétique, sept heures à Aix-en-Provence, deux heures trente à Angers, entre sept et neuf heures à Angoulême, trois heures à Antibes, huit heures trente à Avignon, trois heures trente à Bayonne, une heure quinze à Béziers, trois heures à Biarritz, quatre heures trente à Bordeaux, trois heures à Cannes, quatre heures à Dax, huit heures trente au Futuroscope, deux heures à Hendaye, huit à neuf heures trente au Mans, quatre heures trente aux Arcs Draguignan, jusqu’à onze heures trente à Lyon, sept heures à Marseille, pareil à Montpellier, cinq heures à Nantes, autan à Narbonne, deux heures à Nice, huit heures à Nîmes, autant à Poitiers, cinq à Rennes, deux trente à Saint-Jean-de-Luz, deux heures à Saint Raphaël, neuf à Strasbourg, cinq heures trente à Toulon, deux à Toulouse, ou neuf heures trente à Valence.

train fantôme

Pour mettre à exécution LE plan qui consiste à toutes les faire en deux ans, il me faut une carte (ok), des jours de congé (ok), pouvoir être à la gare de Lille pour 6h (plus difficile) et pouvoir rentrer chez moi de la gare après 23h (impossible). Le choix se réduira donc à Paris, Le Mans, Lyon, voire Strasbourg et Valence en rentrant à pieds à 22h30… En attendant L’Appartement, à deux pas d’une gare ou d’une ligne de métro.

Je pense tenter le fauve demain.

Remarque : les apprentis cheminots les plus chanceux habitent à Paris, toute la France s’en rapproche d’un coup. Alors qu’à Lille seul Paris s’installe vraiment à deux pas.

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