myel ~anachronism

version 8

Indochine – Acte 4

Ma relation avec Indochine (la musique, et ce qui l’entoure) a toujours été comme ça leur ferait plaisir : ambigüe et violente. J’ai pris des claques (des bonnes souvent), je me suis torturée, j’ai trépigné, piétiné, je me suis gelée des journées entières, pour admirer, détester, réciter, adorer.

Ambigüe et violente encore parce que. J’ai pris un coup. Comme un coup de vieux dans les oreilles. Alice & June m’avait laissée indifférente. Leur nouvelle République m’insupporte.

Je me suis donc interrogée : est-ce que c’est moi qui grandis, ou eux qui régressent ?

Conclusion : un peu des deux. Car en toute cohérence, je ne sais pas me décider.

J’ai réécouté mes classiques*, sans qu’elles ne m’écorchent, elles sonnent juste. Je vieillis donc car je commence à regretter le temps passé. Et ils régressent objectivement parce que non, se répéter à ce point. Non. L’album est intolérable, interminable. Sans relief. Sans point d’entrée, d’accroche. Il se survole péniblement avec deux escales nécessaires pour respirer, et donne terriblement envie de retrouver Dancetaria. Ou Franz Ferdinand. Au choix (ou pas).

*Le Grand Secret, Kissing my song, 7000 danses, Satellite, Je n’embrasse pas, She Night, Steph II, Punishment Park, More. Et L’aventurier pour sautiller.

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