myel ~anachronism

version 8

Pluvieuse

Je me répète. Je me répète.

J’écris quand un petit cafard passe, de rien. C’est peut-être médical : dès qu’on évoque un évènement passé, mon cerveau déclenche le lac lacrymal. J’aimerais soigner ça, pour ne plus être pathétique seule un jour férié devant la rétrospective des années 2000, télévision publique. J’ai même pleuré sur Susan Boyle, faut arrêter. Alors pour écrire je m’oblige à un peu de tenue.

Le temps n’est même pas printanier que je sens déjà la porte de la vingt deuxième troisième année prête à s’ouvrir d’un coup de vent.
Ça sent aussi la saison des mariages. Ou je focalise sur le sujet, ou on parle de ça partout. Ça passera.

Je me répète. J’écris quand j’ai peur de quelque chose. Ce soir c’est un peu du calme mais surtout de l’été. Parce qu’à partir de là c’est flou. J’attends la révélation de, mai. Qu’elle se grouille !

Envie de travailler à nouveau plus sur ce site. J’ai le titre et peut-être l’image d’un nouveau layout. Mais ce sera quand j’aurai recouvré tous mes doigts. Aïe.

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