Quand je suis sortie ce matin… Avant de poursuivre notez bien l’utilisation quasi simultanée des termes “sortie” et “ce matin”, ce jour est donc à marquer au fer rouge ou d’une simple croix sur le calendrier afin de cesser de penser à quelque chose de chaud et d’apposable contre la peau.
Quand je suis sortie ce matin, les cheveux mi-secs mi-encore-mouillés à cause d’un rendez-vous avancé d’un quart d’heure, j’ai affronté le vent polaire qui tourne lui aussi comme les voitures sur le périphérique que j’ai longé, mais aussi à coté, comme un couloir de vent le long des parois anti-bruit, anti-pollution, anti-rien-du-tout-moi-je-dis.
Quand je suis sortie ce matin, mes cheveux ont gelé, durs comme des baguettes à pouvoir prendre en main des mèches pétrifiée(s). Je me suis demandée : “Si j’essayais de les plier, est-ce qu’ils casseraient net ?” Mais j’ai pas osé essayer.
Voilà, c’était ma contribution au sujet “il fait froid en hiver”, je retourne écumer les jours.