myel ~anachronism

version 8

Brouillon de mars dernier #7 Légèreté

Mais où est passée l’insouciance ?

Ces pauses du soir apaisent mes journées. Alors qu’elles sont sensées me retourner. Est-ce le fait de les garder muettes ? Ou juste le fait d’écrire, qui atténue l’orage, comme si le dire épongeait par avance les larmes. Ou juste le fait des cycles, parce que dans le fond rien n’a vraiment changé. J’aimerais, ces pauses, les prolonger…

Dans mon t-shirt qui semble si petit et tellement décolleté, je cherche l’insouciance. Dans ma mémoire. La chercher, c’est déjà s’en soucier. La spontanéité des échanges, la crainte d’aucun jugement, l’instant juste présent, vivant…

Je suis bien éduquée mais je reste sauvage. Je contourne les règles intérieurement, j’y remets tout en cause, surtout les opinions ; je n’accepte aucune idée sans son sentiment. J’aimerais vivre à l’instinct. Manger à l’instinct, travailler à l’instinct, flirter à l’instinct, dormir à l’instinct. Que rien ne soit ordonné par la bienséance. Rester sauvage, c’est aussi être seule.

Fondrait-elle avec le silence ?

- 20/03/2012 -

Cela me peur-panique de voir que ces brouillons réflexifs et semi-fictifs datent d’il y a plus d’un an, qu’il ressemblent tellement à la surface de l’an 2012, cet horizon figé de patin qui m’entourne en rond. Fallait les publier, maintenant, pour m’en débarrasser, mieux avancer.

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